Au fil d’une dizaine de législatures, le gouvernement est devenu hyper-centralisé, hautement déficitaire et les dépenses publiques ont décuplées. Une administration gigantesque a étendu la portée de ses pouvoirs discrétionnaires. Les élus-législateurs lui ont confié une telle marge de manœuvre pour agir au-delà des règles strictement définies par la Loi que l’État peut désormais imposer des contraintes aux citoyennes et citoyens sur les moindres aspects de leurs vies et ce, en échange de services de plus en plus dysfonctionnels.
Encore aujourd’hui, les régimes de gouvernances de l’Occident restent l’équivalent des monarchies absolues et des princes électifs représentent l’illusion d’une république démocratique indépendante.
Dans les faits, le peuple donne le pouvoir à une poignée d’individus qui de un, dirigent l’exécutif, et de deux, sont investis d’un contrôle absolu sur l’appareil législatif et bien plus, dans le cas du Québec, ils nomment des magistrats (choisis dans leurs rangs) pour piloter le judiciaire qui en théorie, joue un rôle de protection du peuple, notamment en surveillant ses représentants. Ce régime n’est donc pas concordant avec les grands principes démocratiques.
Gibbon a bien décrit cet état de choses au premier volume de « The decline and fall of the Roman Empire », en parlant d’un moment charnière du déclin de la République où l’empereur Augustus se proclama Père de la nation et Prince du Sénat : « Les principes d’une constitution libre sont irrévocablement perdus lorsque le pouvoir législatif est nommé par l’exécutif ».
Pour sa part, le peuple a cautionné de mauvais choix politiques sous l’influence du mensonge qui est beaucoup plus confortable que la vérité pour gagner la confiance dans ce système où mandat après mandat, les candidats vedettes promettent inlassablement la prospérité et distribuent des bonbons électoraux pour séduire l’électorat. Cette marche des hommes zigzaguante, 4 ans à gauche, 4 ans à droite, sans vision à long terme a résulté sur un indécent écart de patrimoine qui se creuse sans arrêt. Au lieu de changer ce modus operandi, nous nous accommodons à l’injustice globale et : « Sous le ciel gris de l’Occident, nous ramons dans la brume, sur la galère de la prospérité que l’on maintient à flot sur un océan de dettes ».
Or, ici et maintenant, les véritables enjeux sont criants et ils sont très faciles à cerner :
- Le droit à la vie sur terre est menacé (Enjeu mondial).
- Un peuple sans enfants est un peuple mourant (Enjeu régional).
Je ne lance pas une campagne de peur en tenant un faux-discours-apocalyptique, j’évoque avec clarté notre réalité immédiate. De tous les enjeux majeurs auxquels notre société a été confrontés, jamais nos choix n’auront été aussi décisifs. À ce point tournant de notre histoire, il est impératif de concentrer nos efforts pour survivre à long terme. Reconnaissons-le, nous avons pavé la voie de notre disparition, mondialement et régionalement.
Dans cet état de choses, les questions se posent à savoir si l’humanité s’adaptera ou s’accommodera du mensonge et de l’arbitraire jusqu’à sa perte complète et si les Québécoises et les Québécois vont continuer à croire que de simples politiques linguistiques ou que des pouvoirs élargis sur l’immigration ou qu’une séparation de Québec du Canada sont les moyens d’empêcher le déclin de notre peuple. Par exemple, l’indépendance réalisée dans un but de prospérité économique serait inopérant pour résoudre lesdits enjeux. Dans le contexte contemporain, la tradition politique prônant la prospérité demeure la principale cause des menaces qui pèsent sur l’Avenir Commun.
Pour survivre, toutes les solutions potentielles doivent être revues et réorientées dans le bon sens. Ce gros bon sens se résume en trois mots, une philosophie maîtresse, le Décapitalisme Stratégique Salutaire.
Tout naturellement, cette vérité est logique et vu sa simplicité, elle est admissible aux yeux de tous :
- Premièrement, il faut changer de régime politique;
- Deuxièmement, il faut supporter les familles.
Autrement dit, nos actions politiques doivent essentiellement contribuer à créer un avenir sain, pas un suicide collectif! En priorité, il doit être facile de nourrir les enfants et de se loger. Tous nos jeunes doivent être capables de fonder une famille sans devoir s’endetter à vie et être réduits à l’esclavage au profit d’une dictature du travail contrôlée par quelques multi-milliardaires!
Pour changer ce régime malsain, la prise du pouvoir est un mal nécessaire. Pour ce motif, j’ai fondé l’Alliance pour la Famille et les Communautés (AFC) dont la mission est de « rebâtir ensemble » une société juste pour les jeunes de demain et réaliser ce projet sur la base d’une nouvelle idéologie politique, le Décapitalisme Stratégique Salutaire, de constituer une nouvelle forme de gouvernance, la Fédération Autonomiste Régionaliste, et d’y intégrer un droit nouveau, la Liberté d’Autonomie. Cette vision repose essentiellement sur la vérité et sur une logique inébranlable.
Très chères Québécoises et très chers Québécois, rétablissons l’équilibre vital que les activités humaines ont perturbé et garantissons ensemble l’avenir du peuple québécois.
« Donnez-moi le pouvoir et je vous donnerai les moyens pour le faire ».