Au cours des 50 dernières années, le budget du gouvernement du Québec est passé de 8 milliards à 120 milliards de dollars.
Au fil des législatures, notre gouvernance est devenue une tour de Babel hyper-centralisée et déficitaire. De plus, cette administration gigantesque a étendu la portée de ses pouvoirs discrétionnaires. On lui a indirectement confié une telle marge de manœuvre pour agir au-delà des règles strictement définies par la Loi que l’État québécois peut désormais nous imposer des contraintes à tous les niveaux possibles de la vie et ce, en échange de services de plus en plus dysfonctionnels.
Le peuple a cautionné de mauvais choix politiques et le mensonge est beaucoup plus confortable que la vérité pour se complaire dans notre vieux-régime à saveur monarchique où mandat après mandat, un petit gratin des politiciens-vedettes promet inlassablement la prospérité et propose des solutions séduisantes, mais impotentes. Le tout résulte sur un indécent écart de patrimoine qui se creuse et faute de mieux, nous acceptons l’injustice globale.
Notre peuple d’aujourd’hui : « Sous le ciel gris de l’Occident, nous ramons dans la brume, sur la galère de la prospérité que l’on maintient à flot sur un océan de dettes ».
En deux mots, les gouvernances d’aujourd’hui sont équivalentes à des monarchies absolues déguisées sous l’image de variations diverses d’une présumée forme de république démocratique indépendante.
Gibbon a bien décrit cet état de choses au premier volume de « The decline and fall of the Roman Empire », décrivant le moment charnière où l’empereur Augustus se proclama Père de la nation et Prince du Sénat : « Les principes d’une constitution libre sont irrévocablement perdus lorsque le pouvoir législatif est nommé par l’exécutif ».
Chez-nous, la gouvernance se résume au pouvoir d’une poignée d’individus qui dirigent l’exécutif et qui sont investis d’un contrôle absolu sur l’appareil législatif en plus de nommer des magistrats choisis dans leurs rangs pour piloter le judiciaire.
Ce régime inflationniste est insoutenable! Notre bateau prend l’eau!
Or, ici et maintenant, les véritables enjeux sont très faciles à cerner :
- L’existence de la vie sur terre est menacée (Enjeu mondial).
- Un peuple sans enfants est un peuple mourant (Enjeu régional).
Je ne lance pas une campagne de peur en tenant un faux-discours-apocalyptique, j’évoque avec clarté notre réalité immédiate. De tous les enjeux majeurs auxquels notre société a été confrontés, jamais nos choix n’auront été aussi décisifs. À ce point tournant de notre histoire, il est impératif de concentrer nos efforts pour survivre à long terme, car nous sommes sur la voie de la disparition, mondialement et régionalement.
Dans cet état de choses, les questions se posent à savoir si l’humanité s’adaptera ou s’accommodera du mensonge et de l’arbitraire jusqu’à sa perte complète et si les Québécoises et les Québécois vont continuer à croire que de simples politiques linguistiques ou que des pouvoirs élargis sur l’immigration ou qu’une séparation de Québec du Canada peuvent empêcher le déclin de notre peuple.
Par exemple, l’indépendance réalisée dans un but de prospérité économique serait inopérant pour résoudre lesdits enjeux. Dans le contexte contemporain, la tradition politique de recherche de prospérité est la principale cause du poids écrasant des menaces qui pèsent sur l’Avenir Commun. Toutes les solutions potentielles doivent être revues et réorientées vers l’unique voie à suivre, qui se résume à une philosophie, le Décapitalisme Stratégique Salutaire.
La vérité, tout naturellement, elle est logique et vu sa simplicité, elle est admissible aux yeux de tous.
- Premièrement, il faut changer de régime.
- Deuxièmement, il faut supporter les familles.
Autrement dit, il doit être clair que nos actions contribuent à créer un avenir sain, pas un suicide collectif! Tout simplement, il doit être facile de nourrir les enfants et de se loger. Tous nos jeunes doivent être capables de fonder une famille sans devoir s’endetter à vie et travailler comme des malades!
Pour changer de régime, prendre le pouvoir est un mal nécessaire. Pour ce motif, j’ai fondé l’Alliance pour la Famille et les Communautés (AFC) dont la mission est de « rebâtir ensemble » une société juste pour les jeunes de demain et réaliser ce projet à partir d’une plateforme inédite fondée sur la base d’une nouvelle idéologie politique, le Décapitalisme Stratégique Salutaire, et de constituer le nouveau régime démocratique qui en découle, la Fédération Autonomiste Régionaliste, et d’y intégrer un droit nouveau, la Liberté d’Autonomie.
Afin de rétablir l’équilibre vital que les activités humaines ont perturbé et garantir l’avenir du peuple québécois, notre Plateforme d’Adaptation au Changement est incontournable. Elle repose sur la vérité et sur une logique inébranlable.
Dans le contexte actuel, pouvez-vous encore faire quelque chose pour vos enfants et leurs futurs petits enfants? La réponse est « Oui ».
« Donnez-moi le pouvoir et je vous donnerai les moyens pour le faire ».